Sophie Vandevoorde : A chaque jour, une nouvelle solution pour nos clients professionnels.

Sophie


« Manager Service Development, ICT Pricing & Billing »
c’est le titre de Sophie Vandevoorde, Ingénieur chez Belgacom.

Cela fait plus de dix ans que Sophie Vandevoorde, diplômée de la VUB – Ingénieur civil en télécommunications - est au service de notre opérateur historique de télécommunications.

 

Et loin d’elle l’idée de quitter l’entreprise tant elle apprécie la profession qu’elle exerce au quotidien. « Je me plais beaucoup dans ma fonction. Elle me donne des responsabilités dans plusieurs domaines et me permet de travailler avec des personnes de différents horizons.
C’est vraiment enrichissant… », confie-t-elle d’entrée.

Un challenge par jour…

« Chaque jour, je relève de nouveaux défis avec mon équipe. J’ai besoin de cela pour pouvoir bien fonctionner : être entourée de collègues sur lesquels je peux compter pour aller de l’avant et établir des résultats. C’est mon carburant de travail. Belgacom est la grande entreprise qui me procure cette satisfaction, où j’évolue sans cesse dans ma carrière, où j’assume tous les deux à trois ans de nouvelles responsabilités. Car, Belgacom permet effectivement à ses collaborateurs de progresser dans leur développement personnel. Des procédures spécifiques de gestion de carrière sont mises en place qui leur permettent de saisir de nouvelles opportunités, de changer d’affectation et d’évoluer.



Travailler main dans la main et savoir fixer ses priorités
« Je n’ai absolument aucun regret quant à la formation d’ingénieur que j’ai suivie (!) et qui me permet d’exercer mon métier », souligne Sophie.
« Je gère actuellement une équipe qui compte 11 personnes. La plupart d’entre elles développent de nouveaux services taillés sur mesure pour les clients professionnels. D’autres œuvrent au développement de la facturation électronique à destination des entreprises et  au « pricing » (calcul des prix pour les services développés, en fonction des prix du marché et des coûts supportés en interne). Nous développons des solutions standardisées, mais travaillons également sur des demandes spécifiques de clients qui nous parviennent à travers les équipes de vente. Au sein de mon département, les clients sont des entreprises - de la TPE aux grosses entreprises, en passant par le petit indépendant et… les institutions européennes. De temps en temps il y a bien sûr de l’overbooking des ressources dans notre équipe. Dans ce cas, il s’agit de bien placer ses priorités. Ceci est une de mes tâches principales. Cela vient et s’acquiert avec l’expérience. Dans la vie de tous les jours, tout un chacun doit fixer ses priorités ».

 

Apprendre à gérer une équipe
« Comment je gère mon équipe ? Chaque collaborateur a un champ d’actions bien spécifié dans lequel il gère ses projets comme il l’entend. Toutes les deux semaines, nous nous réunissons en meeting officiel et formel. Autrement, nous travaillons tous ensemble sur le même plateau. Il n’y a qu’un rapport de hiérarchie, de force, quand survient une situation difficile. Mais cela est rare. J’ai eu la chance de pouvoir constituer mon équipe, personne par personne. D’agréables collègues sur lesquels je peux compter. Il n’y a hélas qu’une femme dans mon équipe. En effet, peu de femmes qui sont candidates pour ce type de poste.».

 

BGC

 

« On demande femmes ingénieurs ! »
« En général, le département dans lequel je travaille ne compte que 25% de femmes. Celles-ci sont encore moins nombreuses dans les postes d’ingénieurs ou dans le développement de solutions ICT.
Or, quand on a suivi une formation d’ingénieur, il y a plein de pistes qu’on peut explorer et choisir. Au départ, je pensais qu’un ingénieur était tout le temps derrière son ordinateur. Ce n’est pas vrai du tout ! ».


On manque d’ingénieurs. Or, c’est un métier passionnant qui permet de réaliser de beaux projets. Il y a donc certainement une nécessité de démystifier et de travailler à la promotion des études d’ingénieurs via différents canaux. Venir passer un jour ici, sur le terrain, me semble une manière très facile et concrète de convaincre les jeunes. De les motiver en leur montrant les multiples possibilités que leur procure la profession.

 

BGC

 

« Est-ce que je vais continuer ? »
« C’est une conversation passionnante sur un vol transatlantique, avec un homme d’affaire totalement inconnu, qui m’a convaincue d’opter pour les études d’ingénieur en télécommunications. J’ai toujours été très forte en maths (9 heures de maths dans le secondaire et cours participation aux olympiades de mathématiques). Je n’avais pas peur du métier d’ingénieur; plutôt peur de l’inconnu, comme beaucoup d’entre nous.
Le volume de matière était très important. J’ai beaucoup étudié pour y arriver et je m’autorisais peu de permissions récréatives. Au cours des deux premières années, je me suis même demandé à plusieurs reprises si j’allais poursuivre ou non mes études. Mais tout s’est très bien passé. Et à partir de la troisième année, je ne me suis plus posé la question.».

 

BGC

 

En découdre avec le machisme !
« En général, peut-être que la femme est plus attirée par les « soft skills » plutôt que par des études technologiquement poussées. Mais, l’environnement de l’entreprise est également un facteur très important. Belgacom, par exemple, a mis en œuvre une politique spécifique visant à faire disparaître les discriminations basées sur le sexe ou l’ethnie. Nous avons même un programme baptisé < Diversity > et qui donne de bons résultats. Belgacom rend les choses plus faciles, plus encourageantes pour ces minorités.
Je me rappelle, au cours de mes études, de comportements machistes dans le chef de certains professeurs. J’ai connu ce phénomène, mais il ne faut pas généraliser.

 

BGC


Sophie est maman de deux enfants de douze ans et quatorze ans… « Mon mari est ingénieur industriel. C’est lui qui conduit les enfants le matin et les reprend après l’école. Ma profession n’est pas incompatible avec mon statut de mère, même si mes enfants observent qu’ils passent davantage de temps avec leur grand-mère qu’avec moi. Mais qui ils sont tout de même fiers que leur maman est un « petit chef » chez Belgacom (…).


Dans ma fonction actuelle, je travaille relativement peu à la maison. Cela me permet de partager des activités avec mes garçons, notamment au sein des groupes d’enfants dont je m’occupe au sein de notre église évangélique et des actions humanitaires dont je m’occupe ».  


Voir tous nos Profils