David De Baets : Il veille à la bonne santé de « son » hôpital
Chef du Département Logistique au sein du CHU de Mont Godinne.
Rechercher sans cesse des solutions pour rentabiliser nos équipements
Depuis 2009, David De Baets, diplômé de la Haute Ecole Provinciale de Charleroi (ISIPH), est occupé par les cliniques de l’UCL Mont-Godinne. De 2006 à 2008, il occupa la fonction de superviseur de production pour la société Terbeke (Wanze). En 2006, il oeuvra pour le compte de la société Coca-Cola, à Bruxelles, en qualité de « Plant Chemist ». De 2004 à 2006, il fut laborantin chez Coca-Cola Services (QA), au sein de l’ « Analycal Services Lab », situé à Bruxelles. Aujourd’hui, il œuvre dans l’intérêt des patients d’un grand hôpital. Priorité à l’Humain.
Je cherchais un poste à responsabilités
« Le domaine de l’agro-industrie m’a toujours beaucoup intéressé, de même que tout ce qui touche à l’environnement. Mes études m’ont beaucoup motivé. Dès lors, je les ai très bien vécues, même si j’ai du consentir quelques sacrifices. Mais, si on a de la rigueur et la volonté de réussir, on atteint son objectif. Je suis sensible à la notion de développement durable. Je suis pour la construction passive et le recyclage des déchets. Mes responsabilités, au sein de l’institution, concernent les services alimentation, cleaning, buanderie, déchets, achats et la diététique. Ce qui représente plus de 200 personnes et 3 chefs de service. J’organise très régulièrement des réunions de travail avec mes principaux collaborateurs ».
Le patient est toujours
au cœur de mes préoccupations
« La réalisation de notre nouvelle cuisine constitue le gros projet du moment. Je suis particulièrement attentif à la rentabilité, au fonctionnement optimal, au confort et à la gestion globale de la cuisine, le patient étant toujours au cœur de mes préoccupations.
En matière de gestion des déchets, je suis également très vigilant. Car, on ne traite pas de la même manière des déchets de cuisine, des déchets de laboratoire et des déchets radioactifs. C’est pourquoi je définis et mets en œuvre des procédures qui s’avèrent obligatoires. L’objectif étant, à terme, de réaliser notre propre petit parc à conteneurs. Dans le même temps, je veille à ce que soient respectées les normes légales en vigueur.
D’autre part, je coordonne les achats, organise les livraisons dans les différents étages de l’institution suivant le processus Kanban, je rédige les appels d’offres et j’œuvre, en ce moment, au projet de centralisation des achats pour six hôpitaux, dont le nôtre. Enfin, je veille à l’amélioration des flux de communication entre le service de diététique et le corps médical, en vue d’aboutir à une solution qui agrée tout un chacun ».
La chance d’être ingénieur !
« Je suis très satisfait d’observer que mes projets cheminent et se réalisent. Je suis très content que de petites solutions donnent souvent de bons résultats. J’ai beaucoup de projets en tête. Mais, il est illusoire de vouloir faire changer les choses. On peut faire évoluer les manières de procéder. On peut toujours faire mieux. Il importe de se remettre, sans cesse, en question.
500 plateaux par service ( !) Situées dans un cadre verdoyant, les Cliniques universitaires UCL de Mont-Godinne surplombent la Meuse, entre Namur et Dinant. Repères historiques : 1903: Ouverture du sanatorium de Mont-sur-Meuse.
Fin 1967 : l'Institut Docteur Thérasse devient Cliniques de l'Université catholique de Louvain, tandis que l'ASBL Solidarité Mutualiste Chrétienne reste propriétaire et gestionnaire. Le cadre médical et la politique médicale et scientifique sont du ressort de l'Université. La régression de l'endémie tuberculeuse, due à l'évolution progressive du niveau de vie de la population, aux progrès de l'hygiène, à l'amélioration du dépistage de la tuberculose et à la découverte d'un grand nombre de médicaments, a réduit les besoins en lits du sanatorium, érigé en 1903, et a permis à l'institution de devenir une clinique universitaire pluridisciplinaire.
Une cuisine performante C’est l’endroit où sont préparés, trois fois par jour, les 500 plateaux qui seront distribués aux patients dans les étages. Chaque plateau est spécifique au patient et est réalisé suivant une fiche individuelle qui reprend les spécificités du patient (régime, choix du menu, …). |