Françoise Gérard - Les carrières d’ingénieurs passent aussi par la STIB !

Nys

« Tout à coup, survint le fameux déclic… »

Vers la fin de ma 5ème secondaire, je suis allée à un salon de l’étudiant et y ai visité le stand de l’ISIB, Institut Supérieur Industriel de Bruxelles. J’ai été convaincue par leur discours concernant les études d’ingénieur industriel. Et je ne suis plus revenue sur ma décision, nous confirme Françoise, heureuse d’exercer son beau métier.

 
Cette ingénieure dynamique, parfois « survoltée », aléas du métier obligent, occupe actuellement le poste de Chef du Service Etudes, Câbles et Sous-stations du Département Electricité, au sein de la STIB - Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles.

Françoise Gérard obtint son diplôme d’Ingénieur Industriel - section Electricité -, en l’an 2000.

Débouchés multiples, facilité d’embauche
et salaire attrayant !

Je n’étais pas intéressée par une carrière littéraire, ni par la médecine, la psycho ou le droit…

En revanche, je me sentais attirée par une orientation technique qui puisse répondre à mon goût pour l’innovation.

A côté de cette vocation personnelle, il y avait aussi des aspects plus pratiques dont j’ai tenu compte, comme le grand nombre de débouchés et la facilité d’embauche, ainsi que les aspects pécuniaires.


Pour améliorer la qualité de vie…

Ce métier permet d’améliorer énormément de choses dans énormément de domaines différents, industriels comme domestiques – dans mon cas, la mobilité, au cœur de Bruxelles -  au travers de la réalisation de projets. Réflexion, analyse, innovation et autre développement  sont autant d’éléments auxquels il faut faire appel au quotidien.

 

 … Et de réduire l’empreinte écologique

Les transports publics ont un rôle crucial à jouer dans la réduction de l’empreinte écologique d’une ville comme Bruxelles. Ils ont pour mission de réduire les bouchons, bien sûr, mais aussi d’améliorer la qualité de l’air et de rendre les espaces publics aux habitants de la ville et aux usagers faibles.

 

Mes études ? Pas de difficulté majeure ( !)

Les études d’ingénieur – industriel, dans mon cas – ne sont pas plus difficiles que n’importe quelle autre filière. Comme pour d’autres études, il faut, avant tout, bien comprendre la matière et l’étudier. Il est vrai qu’une certaine affinité avec les maths et la physique est nécessaire, car ces matières sont décisives, tout au long du cursus. Je pense que les étudiants qui ont suivi au moins cinq heures de maths par semaine, au cours de leurs études secondaires, ne devraient rencontrer aucune difficulté majeure.

 

Ca vaut vraiment le coup de réussir ses études !

 

Obtenir un diplôme d’ingénieur, c’est détenir une clé certaine pour l’emploi : ça vaut évidemment le coup de faire un effort pour réussir des études réputées peu faciles.

 

Au niveau des débouchés, justement, les possibilités sont quasi infinies ; que ce soit au niveau de l’orientation technique - peu importe l’option spécifique choisie lors des études -, du pays ou de l’entreprise. Le choix est très large.

Le métier d’ingénieur offre un boulot varié qui allie études en bureau et suivi de réalisations sur le terrain. En gérant des projets de A à Z, depuis le germe d’une idée à sa réalisation effective, en passant par les calculs, les contacts avec les divers intervenants et les prises de décisions, on peut apprécier concrètement les effets de ses études et de son travail. Cela procure une grande satisfaction.

 

Travailler à la STIB ? C’est très bien !

Mon travail est très varié, je bénéficie d’un bon salaire, je peux allier correctement vie professionnelle et privée, malgré les responsabilités que je dois assumer. Je travaille sur des projets intéressants dans une très chouette, ambiance grâce à mes collègues.

 

STIB

 

Mais, que fait-elle donc ?

Françoise dirige le bureau d’études et de dessin au sein du département Power Grid (Electricité). Son équipe est chargée :

  • D’assurer la création et le renouvellement de sous-stations électriques 11.000 volts, destinées à alimenter les voies de tram.
  • De dimensionner ces équipements électriques sur base de calculs de réseau.
  • D’estimer les coûts de ces projets.
  • De les planifier.
  • De mener à bien des projets de pose et de renouvellement de câbles 11.000 et 700 volts qui relient les sous-stations entre elles ainsi qu’aux fils aériens des trams.
  • De gérer les plans électriques des sous-stations et des passages de câbles en rue, dans les tunnels et dans nos dépôts.


En tant que chef d’équipe, son quotidien est également consacré au travail plus administratif : gestion d’équipe (13 personnes !), planning des projets et études de projets transversaux, comme l’amélioration du réseau électrique.


Le département où elle oeuvre est composé, au total, de 70 personnes. Ce service gère toute l’énergie électrique de la STIB, l’une des sociétés les plus énergivores de Bruxelles.

Pas un jour sans un nouveau challenge !

Un exemple de défi sur lequel on doit travailler : trouver une implantation adéquate pour une sous-station électrique dans un local aux dimensions bien déterminées, en veillant à ce que les champs électromagnétiques ne causent pas de dommages aux riverains.

 

STIB

 

Etre une femme… Ingénieur !

A l’heure actuelle, il est logique qu’une femme fasse le choix d’études et de la profession qu’elle souhaite et opte, dès lors, même si ce choix reste relativement rare, pour une orientation technique.

Personnellement, je n’ai jamais ressenti de différence de traitement en tant que femme dans un métier dit masculin. Mais, il faut dire que j’ai un caractère affirmé et j’ai la chance d’être entourée de bons collègues.

STIB

 

La STIB au cœur de la capitale de l’Europe

STIB


Première entreprise belge de transport public urbain, la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles circule dans les 19 communes de la région de Bruxelles-Capitale, ainsi que dans 11 autres communes périphériques. Elle dessert une superficie de 241,5 km2 et assure les déplacements d'une population de plus de 1.100.000 habitants, auxquels s'ajoutent des milliers de navetteurs.

Le réseau de la STIB compte quatre lignes de métro, 18 lignes de tramways, 50 lignes d'autobus et 11 lignes de bus de nuit. En 2011, les trams, bus et métro de la STIB ont transporté 329,9 millions de personnes, dans la capitale. Au cours de ces dix dernières années, la clientèle de la STIB a pratiquement doublé. Une progression spectaculaire, quasiment unique en Europe.

 

Le saviez-vous ?

Mises bout à bout, les lignes de la STIB s'étendent sur quelque 700 km dont 40 km de métro, 139 km de tramway et 445 km de lignes d'autobus.
Le métro absorbe, à lui seul, 38% de la clientèle de la STIB ; les réseaux de tramway 34% et le réseau bus 28 %. Quelque 2.200 arrêts répartis sur l'ensemble de la région de Bruxelles-Capitale et sa périphérie sont desservis par la STIB.
 
Depuis avril 2007, cette grande entreprise exploite un réseau de bus de nuit: Noctis. Les vendredis et samedis, 11 lignes de bus circulent de minuit 20 à plus de 3 heures du matin. Elles partent du cœur de Bruxelles et rallient les extrémités de la région de Bruxelles-Capitale.

 

STIB

http://www.stib.be